Pourquoi porter des chaussettes de cyclisme aérodynamiques ? 7 avantages pour vos performances
Beaucoup de cyclistes portent des chaussettes aérodynamiques, mais pourquoi ? Est-ce qu’elles vous rendent vraiment plus rapide ou est-ce seulement esthétique ? Dans ce blog, nous vous expliquons la science derrière les chaussettes aérodynamiques et vous donnons 7 raisons de les adopter !
Outre la résistance des pneus et la résistance mécanique, la résistance de l’air est l’une des plus grandes forces à combattre à vélo, surtout lors des contre-la-montre. Plus vous allez vite, plus la résistance de l’air est importante, et donc l’aérodynamisme devient crucial.
Une grande partie de cette résistance provient de votre corps et peut être réduite grâce aux vêtements que vous portez. On connaît tous les casques aérodynamiques des spécialistes du chrono, mais il existe aussi des maillots, cuissards et même des chaussettes aérodynamiques !

La naissance des chaussettes aérodynamiques
Grâce à la dynamique des fluides numérique (CFD), il est possible de tester virtuellement différentes surfaces pour voir lesquelles sont les plus aérodynamiques. À l’origine utilisée en aéronautique, cette technologie s’est révélée très utile dans le cyclisme également.
Sur l’image ci-dessous, vous voyez un exemple d’analyse CFD avec un cycliste, qui montre que la résistance la plus forte vient de l’avant. Les zones où l’air frappe frontalement sont donc prioritaires à rendre aérodynamiques. On ne voit pas les jambes sur l’image, mais on imagine facilement qu’elles subissent aussi beaucoup de friction.
Les tests CFD ont montré que le lycra crée moins de friction que n’importe quelle autre surface — même la peau nue. Des essais en soufflerie ont confirmé ces résultats, et c’est ainsi que la chaussette de cyclisme aérodynamique est née.

Source : Trek Bikes¹
Test en soufflerie avec Thijs Zonneveld
Chez Sockeloen, on ne fait pas que parler, on agit. En collaboration avec Thijs Zonneveld, AD In Het Wiel et Bert Blocken de l’université technique d’Eindhoven (le même qui travaille avec Jumbo Visma), nous avons testé nos propres chaussettes en soufflerie.
Le test a montré que les Sockeloen Aero Socks offrent un gain de 8 à 9 watts à 40 km/h par rapport à l’absence de chaussettes, et même 18 à 19 watts à 50 km/h ! En plus, elles donnent un gain de 3 à 4 watts par rapport aux chaussettes Sockeloen normales.

Alors, qu’est-ce que ça change vraiment ?
Les chaussettes aérodynamiques réduisent non seulement la résistance de l’air, mais aussi l’aspiration à l’arrière causée par les turbulences. Quand l’air frappe frontalement votre jambe, il ne s’écoule pas simplement : des tourbillons se forment à l’arrière, créant une force de recul qu’on appelle “trainée de pression”.
Voici un schéma de ce phénomène :

Source : Marion Segall, 2017²
1. Côte verticale
Les premières chaussettes aérodynamiques utilisaient une côte verticale, surface idéale pour faire glisser l’air plus efficacement le long de la jambe. Moins de turbulences = moins de traînée.
Toutes nos premières versions en sont équipées, avec un gain de jusqu’à 5 watts par rapport à des chaussettes classiques. Voici notre Aero Sock 1.0 avec côte verticale :

2. Nouvelle surface
Cette année, Rule 28³ a mené de nouveaux tests en soufflerie avec différentes textures. Le lycra reste le meilleur matériau, mais une nouvelle surface inspirée d’une balle de golf a été identifiée comme encore plus efficace. Elle permettrait d’économiser jusqu’à 12 watts.
Les nouvelles Sockeloen Aero Socks 2.0, montrées ci-dessous, utilisent cette texture. Bike Radar précise que Rule 28 a testé à angle de vent fixe, contrairement aux tests habituels. Cela rend la comparaison difficile, mais nous allons faire nos propres tests en course ;)

3. Chaque watt compte !
Réduire la résistance de l’air et la traînée peut vous faire économiser jusqu’à 12 watts. Dans un contre-la-montre, cela peut faire toute la différence. Même les 5 watts de l’ancienne version sont significatifs !
Chez Sockeloen, nos chaussettes aérodynamiques sont aussi légères que possible. Le lycra commence déjà dans la chaussure pour une réduction maximale des turbulences. Chaque watt compte !